Les femmes gagnent toujours moins que les hommes.

Shot of two corporate businesspeople posing together in studio with gender symbols inserted in the background

Dans notre troisième numéro en l’honneur du Mois de l’histoire des femmes, nous abordons la problématique persistante de l’inégalité salariale entre les femmes et les hommes et la nécessité d’accélérer le rythme pour atteindre la parité salariale entre les femmes et les hommes. À l’heure actuelle, les femmes qui travaillent à temps plein ou à temps partiel perçoivent en moyenne entre 0,87$ et 0,89$ pour chaque dollar versé à leurs homologues masculins. Ce chiffre tombe à une moyenne d’environ 0,59 $ pour les femmes racialisées par rapport aux hommes blancs. Si la tendance actuelle se poursuit, il faudra encore 267,6 ans pour combler l’écart économique mondial entre les hommes et les femmes.

Au Canada, l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes reste un problème important pour les femmes, malgré les progrès réalisés ces dernières années. Selon Statistique Canada, en 2020, les femmes étaient payées 87 cents pour chaque dollar gagné par les hommes au Canada, ce qui représente une légère amélioration par rapport aux 83 cents de 2015. Toutefois, cela signifie toujours que les femmes gagnent environ 13 % de moins que les hommes pour le même travail, ce qui montre qu’il reste encore du progrès à réaliser.

En outre, l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes est encore plus important pour les femmes de couleur, les femmes autochtones et les femmes atteintes d’un handicap. Par exemple, selon un rapport d’Oxfam Canada, les femmes autochtones au Canada gagnent 33 % de moins que les hommes non autochtones et 40 % de moins que les hommes non autochtones dans les postes de direction.

Il est essentiel de reconnaître que l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes n’est pas seulement lié à des choix individuels ou à des différences de qualifications, mais qu’il reflète également des problèmes systémiques et structurels. Les femmes sont souvent concentrées dans des secteurs et des professions moins bien rémunérés, et elles sont également confrontées à des obstacles à l’avancement et aux postes de direction en raison de la discrimination, des préjugés et des barrières systémiques (Congrès du travail du Canada, 2021).

Votre syndicat peut jouer et joue un rôle essentiel dans la réduction de l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes et dans la promotion de l’égalité des sexes sur le lieu de travail. Les femmes syndiquées gagnent plus que les femmes non syndiquées, et les contrats syndicaux peuvent contribuer à établir l’équité salariale et à garantir que les femmes reçoivent un salaire égal pour un travail de valeur égale.

En outre, les syndicats peuvent plaider en faveur de changements politiques et de cadres juridiques soutenant l’égalité des sexes, tels que la transparence des salaires, la législation sur l’équité salariale et les protections contre la discrimination et le harcèlement. En travaillant collectivement, les syndicats contribuent à combler l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes et à garantir que tous les travailleurs reçoivent un salaire juste et équitable.

En résumé, malgré quelques améliorations ces dernières années, l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes au Canada reste un problème important pour les femmes, en particulier pour les femmes de couleur, les femmes autochtones et les femmes handicapées. Les syndicats jouent un rôle essentiel dans la résolution de ce problème et la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes sur le lieu de travail par le biais de la négociation collective, de la défense des intérêts et de la modification des politiques.

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