Depuis 1972, le 5 juin est la Journée mondiale de l’Environnement, reconnu par l’Assemblée générale des Nations Unies. C’est en 1974 que pour la première fois les populations du monde entier l’ont célébrée avec le slogan « Une seule planète Terre ». Plusieurs thèmes ont été soulignés afin de dénoncer les injustices que notre planète subit depuis les dernières décennies : « Une seule planète Terre » (1972-1982), « Quand les gens mettent l’environnement au premier plan, le développement durera » (1988), « Pour la vie sur Terre, sauvez nos mers » (1998), « La fonte des glaces ? – Un sujet chaud » (2007), « Combattre la pollution plastique » (2018) et bien d’autres. Cette année, le thème se concentre sur la restauration des écosystèmes, soit la «Restoration des écosystèmes».

Ce qu’il faut savoir :

La restauration des écosystèmes consiste à prévenir, à stopper et à inverser ces dommages – pour passer de l’exploitation de la nature à sa guérison. Cette Journée mondiale de l’environnement donnera le coup d’envoi de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes, une mission mondiale visant à faire revivre des milliards d’hectares, des forêts aux terres agricoles, du sommet des montagnes aux profondeurs de la mer.

Ce n’est qu’avec des écosystèmes sains que nous pourrons améliorer les moyens de subsistance des populations, lutter contre le changement climatique et stopper l’effondrement de la biodiversité[1].

Chaque Journée mondiale de l’environnement est reçue dans un pays différent. L’hôte de cette année est le Pakistan. Le 31 mai 2021, les médias ont informé que le Pakistan désire signer quatre accords d’allégement de sa dette avec l’Allemagne, l’Italie, le Canada et le Royaume-Uni, en échange d’investissements dans les efforts de conservation de l’environnement.

Le Pakistan doit 1,42 milliard de dollars à l’Allemagne, 175 millions de dollars à l’Italie, 5 millions de dollars au Royaume-Uni, et 403 millions de dollars au Canada.

Nous ne rembourserons pas les dettes, mais, contre cette partie du prêt, nous ferons des progrès sur la restauration de l’environnement naturel que ce soit la conservation ou la restauration de la biodiversité, ou que ce soit des emplois verts», a mentionné Zartaj Gul, ministre d’État chargé du changement climatique[2].

En somme, c’est grâce en parti au Canada que « le Pakistan cherchera à mettre en évidence les problèmes environnementaux et à présenter les initiatives du pays et son rôle dans les efforts mondiaux[3] », lors de la signature des mémorandums d’accord dans le cadre du Programme ‘échange dette/nature’, le 5 juin prochain.

[1] https://www.un.org/fr/observances/environment-day

[2] https://www.arabnews.com/node/1868136/world

[3] https://www.arabnews.com/node/1868136/world