Mike Johnson et sa bataille à la GCC – La politique sur les calculs rénaux

Tout débuta en 2019. À l’époque, et encore aujourd’hui, une autorisation médicale était nécessaire afin d’obtenir le droit de travailler en mer avec la GCC. Si l’employé avait même des antécédents de calculs rénaux, il pourrait être exempt de calculs mais serait toujours limité à un «Près d’un Voyage à proximité du littoral, classe 2 est un voyage qui répond aux conditions suivantes : a) ce n’est pas un voyage en eaux abritées; b) au cours de celui-ci, le bâtiment qui effectue le voyage se trouve toujours : (i) d’une part, à 25 milles marins ou moins du littoral dans des eaux contiguës au Canada, aux États-Unis (à l’exception d’Hawaii), ou à Saint-Pierre-et-Miquelon, et (ii) à 100 milles marins ou moins d’une zone de refuge. [1]» Cependant, une politique très précise était établie sur les calculs rénaux. Il était bien indiqué que si un employé avait un calcul, il ne pouvait pas travailler plus de 25 miles nordiques de son port d’embarcation.

Mike Jonhson, président de la Section locale 90915, reçut son premier appel concernant un des membres de l’UCET ayant des difficultés à travailler avec la politique en place de Transports Canada. Le problème des travailleurs dans la région de Mike, et dans plusieurs autres régions, venait du fait que les expéditions des GCC vont en moyenne à une distance de 200 miles du port d’embarcation. Notre membre avait vu rejetées ses demandes à Santé Canada et Transports Canada pour continuer à faire son travail à la GCC malgré ses calculs rénaux.

Fort intrigué par cette situation, Mike commença une investigation qui lui fit découvrir que cinq autres membres de sa section locale avaient le même problème. L’UCET et Mike travaillaient pour faire en sorte que les membres dans cette situation ne manquent pas de travail, les faisaient affecter sur les bateaux en réparation sur la rive. Le confrère Johnson se demandait où tous ces problèmes allaient aboutir; il déclara à ce propos « On avait le sentiment d’aller nulle part ».

Ce problème fut source de grande frustration. L’UCET prit des mesures pour le régler. À l’époque, un avocat avait été engagé directement pour un de nos membres et beaucoup de pression politique avait été entamée. Plusieurs demandes d’accommodation avaient été déposées pour les travailleurs dans cette situation afin de les faire travailler le temps de trouver une solution.

Après quelques mois de combat, Transports Canada publia une annonce concernant cette politique, à savoir que toute politique traitant de calculs rénaux serait dorénavant modifiée de façon à permettre en quelque sorte à nos membres ayant une telle condition de retourner travailler en mer.

Au bout du compte, Mike recensa sept membres dans cette situation dont cinq retournèrent au travail. Les actions de l’UCET, de Mike Johnson et de nos membres qui se sont battus ont eu un très gros impact dans le changement apporté à la politique, ainsi que des effets très positifs pour nos membres à long terme. Nous sommes très fiers d’avoir mené ce combat pour nos membres, lequel ne sera certainement pas le dernier. Nous sommes très reconnaissants du rôle que Mike a joué pour nos membres. Solidarité!


[1] https://tc.canada.ca/fr/transport-maritime/securite-maritime/notez-bien

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